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Le blog de La Fin du Monde

14 septembre 2008

Des médailles seront remises aux bacheliers de 2009

Reuters - Dimanche 14 septembre, 14h12

PARIS (Reuters) - Les bacheliers de 2009 recevront des médailles lors de cérémonies qui entendent restaurer la récompense symbolique du mérite individuel, annonce dimanche le ministre de l'Education Xavier Darcos.

Dans plusieurs médias, dont le journal Le Parisien, il explique qu'il veut mettre fin à la froideur actuelle du diplôme-clef de l'enseignement secondaire français, où seul un document atteste du succès à l'épreuve.

"Ce genre d'initiative s'inscrit dans une ligne générale qui consiste à encourager les jeunes lorsqu'ils réussissent par la force de leur travail, malgré les difficultés familiales, sociales. Il faut encourager cette vertu", dit le ministre au Parisien.

L'expérimentation de Créteil de l'organisation d'une cérémonie de remise de diplôme sera donc généralisée, dit-il, avec une possible remise de médailles d'or, d'argent et de bronze, selon les mentions obtenues. "Nous réfléchissons encore aux modalités, mais l'idée est validée", dit le ministre.

A relire d'urgence, Peyo était un visionnaire ^^

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14 septembre 2008

Total vante les mérites d'un prix élevé du pétrole

Reuters - Dimanche 14 septembre 2008

GENÈVE (Reuters) - Les prix élevés de l'énergie sont utiles pour décourager la pollution de la planète et rendre possible l'extraction d'autres gisements comme dans le nord canadien, a déclaré le directeur général de Total Christophe De Margerie.

Au cours d'une conférence sur la sécurité mondiale organisée à Genève, de Margerie a ajouté que le repli récent des cours du brut pourrait avoir des effets négatifs si les utilisateurs cessaient de considérer l'énergie comme une ressource rare.

"Je ne suis pas en train de défendre en soi des niveaux élevés de prix", a-t-il précisé. "Peut être avons-nous, compagnies incluses, été habitués pendant trop longtemps à un prix peut-être trop bon marché."

Il ajoute que cette situation a alimenté des investissements et des activités "qui ne sont probablement pas conformes ou acceptables au vu de ce sujet de préoccupation qu'est le réchauffement de la planète."

"Le seul moyen de modifier la façon dont les gens se comportent est d'avoir un prix de l'énergie à un niveau qui soit dans une certaine mesure élevé", a-t-il poursuivi au cours d'une intervention consacrée au changement climatique.

En cas de rechute des prix des carburants, conclut de Margerie, les consommateurs seront moins concernés par les mesures destinées à réduire les émission de gaz à effet de serre. "Ce message sera totalement perdu et ce sera malheureux."

L'équilibre tendu entre l'offre et la demande, des problèmes géopolitiques dans les régions productrices et des achats spéculatifs ont porté le baril de brut léger américain à un plus haut historique de 147,27 dollars en juillet. Depuis, l'idée que le ralentissement mondial de l'économie et les prix élevés de l'énergie puissent se conjuguer pour freiner la demande en or noir ont fait retomber le baril autour de la barre des 100 dollars.

De Margerie a également expliqué que la baisse des prix du pétrole rendait relativement coûteuse l'extraction en Alaska ou dans la province canadienne d'Alberta. Il a ajouté que si les énergies propres en cours de développement étaient sans doute appelées à jouer un rôle plus important dans l'avenir, la priorité actuelle restait de trouver des sources fiables de pétrole et de gaz.

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14 août 2008

Les hausses du gaz et de l'électricité applicables au 15 août

PARIS (Reuters) - Jeudi 14 août 2008 10h

Le ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire a publié au Journal officiel les arrêtés instituant des hausses de respectivement 2% et 5% des tarifs réglementés de l'électricité et du gaz pour les particuliers, applicables au 15 août.

La hausse atteint en outre 6% et 8% pour les tarifs jaune et vert d'EDF appliqués aux professionnels, entreprises et collectivités locales.

Pour le gaz naturel, la hausse des tarifs de GDF Suez s'élèvera à 0,237 centime d'euro le kilowattheure, soit 5,3% en moyenne tous clients confondus.

En annonçant les hausses des tarifs du gaz et de l'électricité, le 6 août, le gouvernement avait fait valoir que ce "réajustement" reflétait "strictement" l'évolution des coûts d'EDF et de GDF Suez.

Pour les ménages, ces hausses vont se traduire par une augmentation d'environ cinq euros par mois en moyenne de leur facture énergétique.

Les tarifs réglementés du gaz ont déjà augmenté deux fois en 2008 avec des hausses de 4% le 1er janvier et 5,5% le 30 avril. La dernière hausse des tarifs réglementés d'EDF a été de 1,1% en août 2007.

"En moyenne, l'impact de (la nouvelle hausse) pour un foyer, logeant dans un appartement ou une maison, sera de 0,5 euro TTC par mois sans chauffage électrique et de 1,5 euro TTC par mois avec chauffage électrique", a souligné EDF dans un communiqué.

La hausse "intervient dans un contexte où EDF doit faire face à une hausse sensible de ses coûts d'achat et accélère ses investissements opérationnels, qui dépasseront 20 milliards d'euros en France sur la période 2008-2010, pour garantir la sécurité d'approvisionnement du pays", a fait valoir le groupe.

"TARIF DE SOLIDARITÉ"

Le ministère a en outre publié mercredi un arrêté instituant une "tarification spéciale de solidarité en gaz", nouveau tarif qui complète un dispositif comparable dans l'électricité (tarif électrique de première nécessité).

Comme pour ce dernier, "le bénéfice du tarif spécial de solidarité en gaz est ouvert aux personnes dont les ressources n'excèdent pas 620,58 euros par mois (7.447 euros par an)", ce seuil correspondant à celui de la couverture maladie universelle, a indiqué le ministère.

"Il s'agit de cibler une population de l'ordre de 1,1 million de ménages utilisant du gaz naturel, tant en habitat individuel (800.000) que collectif (300.000)", a-t-il ajouté.

Dans des avis également publiés jeudi au Journal officiel, la Commission de régulation de l'énergie (CRE) s'est opposée au projet de hausse du gaz mais a approuvé celui de l'électricité.

Sur les tarifs du gaz, la CRE a notamment souligné que le projet d'arrêté prévoyait une hausse résultant d'une nouvelle formule d'évaluation du coût moyen d'approvisionnement de GDF Suez déposée le 21 juillet 2008 et donc pas encore auditée.

"L'application de la formule utilisée jusqu'à ce jour, auditée par la CRE, aurait donné une hausse sensiblement supérieure, évaluée à 3,45 euros/MWh au 1er juillet 2008", a souligné le CRE, qui recommande la publication d'une formule d'indexation des tarifs "pour apporter plus de transparence aux fournisseurs et aux consommateurs".

Concernant l'électricité, la CRE a jugé que "les hausses de tarifs devraient être plus élevées que celles proposées" mais a également considéré "que les hausses envisagées (constituaient) toutefois une première étape importante sur la trajectoire visant à atteindre les niveaux de couverture des coûts prévus par la loi".

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30 juillet 2008

JO: le CIO accepte que la Chine limite l'accès à internet

Reuters - Mercredi 30 juillet, 12h37

PEKIN (Reuters) - Le Comité international olympique a accepté que la Chine limite l'accès des journalistes présents à Pékin à certains sites internet considérés comme sensibles, annonce le responsable des relations presse du CIO, Kevan Gosper.

Gosper avait pourtant déclaré à plusieurs reprises ces derniers temps que les 21.500 journalistes accrédités pour les Jeux bénéficieraient d'un accès "libre et ouvert" à internet.

"J'étais convaincu - et je l'avais exprimé régulièrement - (...) que la censure ne serait pas un problème durant les Jeux", a dit Gosper.

"Je regrette que le BOCOG (le comité d'organisation) ait annoncé qu'il y aurait des limitations à l'accès aux sites internet pendant les Jeux et, si je comprends que les sujets sensibles qui ne sont pas liés aux Jeux continuent d'embarrasser les Chinois, je pense que le BOCOG et le CIO auraient dû donner un message clair aux médias internationaux plus tôt, dans la mesure où cela affecte désormais l'accès à internet."

Gosper a ajouté que les autorités chinoises avaient négocié avec des responsables du CIO afin que "certains sites sensibles soient bloqués", arguant du fait qu'ils "ne sont pas considérés comme directement liés aux Jeux".

Les autorités chinoises s'étaient engagées à garantir aux journalistes la même liberté de travailler que lors des Jeux précédents.

RSF DÉNONCE LE "CYNISME" DE PÉKIN

Les organisateurs ont assuré mercredi que la censure de certains sites n'empêcheraient pas les journalistes de couvrir convenablement l'actualité olympique.

"Nous faisons de notre mieux pour faciliter le travail sur internet des médias étrangers", a déclaré le porte-parole du comité d'organisation, Sun Weide, lors d'une conférence de presse. "Nous fournirons aux journalistes un accès suffisant et pratique à internet afin qu'ils puissent travailler sur les Jeux olympiques."

Mercredi, le site internet d'Amnesty International, sur lequel est publié un rapport dénonçant l'absence de progrès sur les droits de l'homme en Chine, était, entre autres, toujours inaccessible depuis le centre de presse principal des JO.

A Paris, Reporters sans frontières a dénoncé dans un communiqué "le cynisme des autorités chinoises qui, une fois de plus, ont menti, et l'incapacité du CIO qui, par son silence pendant plusieurs années, n'a pas su prévenir une telle situation".

"Il s'agit d'une provocation supplémentaire des autorités chinoises. Cette situation nous laisse craindre de nombreux cas de censure pendant les Jeux", a ajouté l'organisation de défense de la liberté de la presse, dont le site internet est inaccessible à Pékin.

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29 juillet 2008

Fillon propose la hausse en trois temps des cotisations retraite

Reuters - mardi 28 juillet - 18h 

PARIS (Reuters) - François Fillon a proposé mardi aux partenaires sociaux de relever les cotisations vieillesse en trois phases, entre 2009 et 2011, parallèlement à la diminution des cotisations d'assurance-chômage.

Ce relèvement serait de 0,3% en 2009, 0,4% en 2010 et 0,3% en 2011, écrit le Premier ministre dans une lettre aux dirigeants des organisations patronales et syndicales.

Il interviendrait "à prélèvements constants, grâce à la diminution parallèle des cotisations d'assurance chômage", précise-t-il.

Le Medef a critiqué une solution qui "étouffe et appauvrit notre économie et met donc à terme en danger le système qu'elle prétend sauver".

"Pour pérenniser notre système de retraites, outre l'allongement de la durée de cotisation à 41 ans en 2012, la seule solution viable et connue de chacun est le relèvement de l'âge légal de départ à la retraite", dit l'organisation patronale dans un communiqué.

Pour Force ouvrière, la hausse "doit concerner la cotisation patronale sachant que la contribution des employeurs au financement de la protection sociale collective a diminué depuis plusieurs années".

Le syndicat demande par ailleurs dans un communiqué que les sommes versées au titre de l'intéressement et de la participation soient assujetties à une cotisation patronale retraite, sur le modèle de ce qu'a annoncé le gouvernement pour l'assurance maladie.

Pour la CGT, "la direction choisie par le gouvernement n'est pas la bonne". Evoquant une étude de l'OCDE, le syndicat ajoute dans un communiqué que "c'est la France qui est allée le plus loin dans les sacrifices demandés aux salariés".

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18 juillet 2008

Les nouveaux "droits et devoirs" des chômeurs votés à l'Assemblée

AFP - Vendredi 18 juillet - 8h45 

PARIS (AFP) - L'Assemblée a adopté dans la nuit de jeudi à vendredi le projet de loi sur les "droits et devoirs des demandeurs d'emploi", prévoyant la radiation d'un chômeur qui refuserait deux "offres raisonnables d'emploi".

L' UMP et ses partenaires du Nouveau centre (NC) ont voté pour, l'opposition (PS, Verts,PCF) a voté contre ce texte déjà adopté par le Sénat.

"La philosophie était de mieux accompagner (les demandeurs d'emploi) avec du sur-mesure et, d'autre part, de mieux contrôler les abus", a résumé le secrétaire d'Etat à l'Emploi, Laurent Wauquiez.

Le député PS Michel Issindou a dénoncé un "texte humiliant pour les demandeurs d'emplois" et le PCF Maxime Gremetz a parlé d'une "régression du code du travail".

Le texte institue la notion de "projet personnel d'accès à l'emploi" et "d'offres raisonnables d'emploi".

Un chômeur sera radié des listes du service public de l'emploi s'il refuse deux "offres raisonnables".

Dès le 4e mois de chômage, les demandeurs d'emploi devront accepter un emploi rémunéré à au moins 95% de leur salaire antérieur, 85% au bout de six mois, et du montant de l'allocation qu'ils perçoivent au bout d'un an.

Les députés ont adopté un amendement indiquant que ces durées "sont prorogées du temps de formation", pour "encourager et non pénaliser les demandeurs d'emploi qui suivent une formation".

Cet amendement de Martine Billard (Vert) a été soutenu par le Nouveau centre avec l'avis favorable de Laurent Wauquiez, dans un moment de consensus que ne laissait pas présager le début de la discussion.

M. Wauquiez, qui défendait son premier texte à l'Assemblée, avait en effet dénoncé "l'obstruction idéologique de la gauche" avec plus de 1.500 amendements déposés pour seulement trois articles. "C'est notre droit !", lui avait répondu Jean Mallot (PS).

Par ailleurs, l'Assemblée a aussi voté la suppression progressive d'ici 2012 de la dispense de recherche d'emploi (DRE) dont pouvaient bénéficier les chômeurs âgés de plus de 57,5 ans.

"On ne peut pas continuer avec cette espèce d'hypocrisie à trois acteurs: le gouvernement et les politiques, qui ont expulsé les seniors en dehors du marché de l'emploi pour gérer les statistiques, les employeurs, qui l'ont utilisé comme un instrument commode de gestion des ressources humaines, et aussi les partenaires sociaux, qui s'en sont parfois servi dans des procédures de licenciement collectif", a développé M. Wauquiez.

Marisol Touraine (PS) et Martine Billard (Verte) se sont inquiétées de "l'absence totale de garanties apportées pour les seniors à ce stade".

Enfin l'Assemblée a voté, à la demande du gouvernement, la création d'un "médiateur du service public de l'emploi", conçu comme voie de recours en faveur des chômeurs dans leurs relations avec l'ANPE.

Le service public de l'emploi doit naître de la fusion ANPE-Unedic, qui doit être effective dans les prochains mois.

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9 juillet 2008

Rejet accidentel d'uranium sur le site de Tricastin

Reuters - Mardi  8 juillet, 20h39

MARSEILLE (Reuters) - La consommation d'eau potable, la pêche, la baignade et l'irrigation ont été interdites dans trois communes du Vaucluse après un rejet radioactif accidentel d'uranium près du site nucléaire du Tricastin, apprend-on mardi auprès des préfectures du Vaucluse et de la Drôme et de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

Les autorités assurent qu'il n'y a aucun risque mais deux associations écologistes se déclarent méfiantes et demandent plus d'informations.

Le rejet accidentel dans deux rivières d'effluents uranifères radioactifs de 30 m3 s'est produit vers 06h30 lors du nettoyage d'une cuve de rétention de l'usine Socatri, filiale d'Areva, située sur le site nucléaire du Tricastin. Les causes de l'accident sont inconnues mais l'ASN évoque la probabilité de "défaillances techniques".

"Ces effluents, qui contenaient 12 grammes d'uranium par litre, se sont écoulés pour partie jusqu'aux rivières La Gaffière et L'Auzon", ont précisé les préfectures dans un communiqué commun.

Une partie de la solution s'est déversée sur le sol à l'intérieur de l'établissement, et une autre partie dans les deux cours d'eau via le réseau des eaux fluviales, a précisé à Reuters Evangelia Petit, responsable du service de presse de l'ASN.

"Il n'y a absolument pas de risques pour la santé publique", a assuré sur France 3 Marc Champion, délégué régional de l'ASN, qui a affirmé que le niveau d'exposition avait été "très faible".

Par "mesure de précaution", la consommation d'eau potable issue de captage privé a été interdite sur les communes de Bollène, Lapalud et Lamotte-du-Rhône.

"SORTIR DU NUCLÉAIRE" CONTESTE LE DIAGNOSTIC DES AUTORITÉS

La préfecture a également interdit la pêche et la consommation de poissons sur plusieurs cours d'eau du Vaucluse, ainsi que la baignade et les activités nautiques.

Dans un communiqué, la société Socatri précise qu'une "décontamination des sols et des canalisations a été engagée".

"Les résultats des analyses des prélèvements d'eau obtenus ont montré que l'impact sur l'environnement et notamment au niveau du cours d'eau La Gaffière qui traverse le site était limité et décroissant", précise le communiqué.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" conteste ces déclarations rassurantes, soulignant que le rejet de 30m3 de solution uranifère avec une concentration de 12 grammes par litre équivaut à une fuite de "360 kilogrammes d'uranium" dans l'environnement.

"Il est (...) impossible qu'un tel rejet, contenant de l'uranium, n'ait pas de conséquences importantes sur l'environnement et certainement sur la santé des riverains", dit dans un communiqué le mouvement.

L'association Criirad, qui prône une information "indépendante sur la radioactivité", estime que la présentation du rejet d'uranium en quantité - 12 grammes - est trompeuse, car selon ses calculs la fuite conduit "à un rejet dans l'environnement plus de 100 fois supérieur à la limite annuelle" fixée pour la société.

La Criirad a donc demandé la "communication immédiate du résultat des analyses détaillées"

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3 juillet 2008

Sarkozy annonce la construction d'un deuxième EPR en France, EDF est candidat

AFP - jeudi 03 juillet 2008 - 15h16 

LE CREUSOT (AFP) - La France va construire une deuxième centrale nucléaire de troisième génération, de type EPR, conçue par le groupe Areva, a annoncé jeudi le président Nicolas Sarkosy au Creusot.

EDF s'est dit prêt jeudi à construire le deuxième réacteur nucléaire EPR en France. "EDF est prêt à s'engager dans ce projet, dans un contexte d'augmentation de la demande d'électricité et des contraintes liées au réchauffement climatique", indique le groupe dans un communiqué.

Le PDG Pierre Gadonneix, cité dans le communiqué, "se réjouit de l'annonce" de Nicolas Sarkozy.

EDF fait valoir qu'il dispose "de sites potentiels d'implantation et des compétences reconnues de ses équipes" et qu'il bénéficie de "l'expérience nécessaire après avoir engagé la construction de l'EPR de Flamanville (Manche)"

Nicolas Sarkozy a justifié jeudi sa décision de construire en France un deuxième réacteur nucléaire de troisième génération EPR par la flambée des prix du pétrole et du gaz, lors d'un discours prononcé au Creusot.

"Il faudra qu'on prenne la décision d'implantation d'ici à 2009, et il faudrait que le première pierre soit posée en 2011", a-t-il indiqué.

"L'ère du pétrole bon marché, c'est fini. Le nucléaire est plus que jamais une industrie d'avenir et une énergie indispensable", a justifié Nicolas Sarkozy. "Chaque EPR fait économiser 2 milliards de m3 de gaz par an quand il remplace une centrale à gaz et onze millions de tonnes de CO2 (de rejets de CO2, ndlr) par an quand il remplace une centrale à charbon", a-t-il insisté.

"L'électricité qui sort d'un EPR est 30 à 50% moins chère que l'électricité qui sort d'une centrale à gaz ou au charbon. On peut devenir exportateur d'électricité alors qu'on a ni pétrole, ni gaz. C'est une chance historique de développement", s'est réjoui le président.

Le président de la République a également souligné au passage "la chance de la France du fait que (le général) de Gaulle ait anticipé le nucléaire", qui fournit aujourd'hui 80% de l'électricité en France.

Comme il le répète fréquemment, Nicolas Sarkozy a défendu sa politique qui consiste à proposer à tous les pays en développement la coopération de la France en matière d'énergie nucléaire civile, estimant que "le nucléaire peut être une arme de paix, car c'est une arme au service du développement".

La construction du premier EPR français a démarré en décembre à Flamanville (Manche) pour une entrée en service programmée en 2012.

Au moment de l'annonce par le président de la construction d'un deuxième EPR, plusieurs centaines de personnes, 300 selon la police, 600 selon les organisateurs, ont manifesté à l'appel des syndicats CGT, CFDT, CFTC, FSU et Solidaires exprimant leur mécontement face aux mesures gouvernementales contre le chômage.

Les manifestants ont été repoussés par les forces de l'ordre à l'aide de gaz lacrymogènes.

Greenpeace a estimé que la construction d'un deuxième réacteur de ce type était "aberrante" et "stupide", et qu'elle constituait une "faute lourde" en matière de politique énergétique.

Cette décision "unilatérale" de Nicolas Sarkozy "sonne en partie la mort du Grenelle de l'Environnement", a déclaré jeudi le directeur des campagnes de Greenpeace France, Yannick Jadot, qui a rappelé que la feuille de route adoptée à l'automne dernier donnait "la priorité absolue aux économies d'énergie et au développement des renouvelables".

Un autre réacteur à eau sous pression (European Pressurised water Reactor, EPR), fruit d'une technologie franco-allemande développée par les groupes Areva et Siemens, est actuellement construit en Finlande et devrait être mis en service en 2011, avec un an et demi de retard sur le calendrier initial.

Fin novembre, Areva a également vendu deux autres réacteurs EPR à la Chine pour un montant de 8 milliards d'euros avec le combustible, le plus gros contrat de l'histoire du nucléaire civil.

Areva, Total et Suez ont également annoncé la signature d'un partenariat en vue d'en vendre deux autres aux Emirats arabes unis.

Conçu pour une durée de vie minimale de 60 ans, l'EPR est, avec 1.600 mégawatts (MW), plus puissant que les réacteurs construits dans les années 1980. Il pourrait, à terme, prendre le relais d'une bonne partie des 58 réacteurs qui fournissent à la France 80% de son électricité.

Selon ses concepteurs, l'EPR permet une meilleure utilisation du combustible, une démultiplication des systèmes de sûreté et une moindre production de déchets, ce que contestent les antinucléaires qui y voient une technologie déjà obsolète.

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2 juillet 2008

Le fichage des mineurs dès 13 ans crée la polémique

PARIS (Reuters) - Mercredi 02 juillet 2008

Le fichier policier "Edvige", qui permettra de ficher les mineurs dès l'âge de 13 ans s'ils sont "susceptibles de porter atteinte à l'ordre public", suscite la polémique entre défenseurs des droits de l'homme, opposition et gouvernement.

Au nom du Parti socialiste, Delphine Batho, secrétaire nationale chargée des questions de sécurité, demande le retrait du décret paru mardi au Journal officiel et créant un fichier "exploitation documentaire et valorisation de l'information générale" (Edvige).

Pour la Ligue des droits de l'Homme, cette réforme, une des conséquences du rapprochement entre les Renseignements généraux et la DST, est "incompatible avec l'état de droit".

Le Syndicat de la magistrature appelle de son côté à la mobilisation contre un dispositif "particulièrement attentatoire aux libertés (...) d'inspiration anti-démocratique" et dit examiner "toute forme d'action juridique pour empêcher sa mise en oeuvre".

Ce nouveau fichier diffère du fichier STIC qui pouvait déjà recenser les mineurs mais seulement s'ils avaient commis une infraction. La Commission informatique et libertés (Cnil) a émis des réserves sur le décret.

Elle a notamment réclamé des garanties sur les personnes ayant accès à ce fichier, qui contiendra des données personnelles telles que l'adresse, les numéros de téléphone mais aussi les "signes physiques particuliers" des mineurs.

"En matière de traçabilité, il est important de savoir quels sont les agents qui ont accès à ces informations et nous souhaiterions avoir plus de précisions sur ce point pour qu'on puisse limiter à ce qui est strictement nécessaire (...) les personnes" autorisées à entrer dans le fichier, a déclaré sur France 2 le président de la CNIL, Alex Türk.

"FICHAGE POLITIQUE"

Le ministère de l'Intérieur défend la création d'Edvige comme un outil nécessaire face à la mutation de la délinquance juvénile et assure qu'il n'y aura aucune "connexion" entre ce fichier et les autres.

"Ce dispositif ne vise qu'à masquer l'impuissance du gouvernement face à une escalade des violences qui se poursuit", juge Delphine Batho qui dénonce un décret "porteur de nombreuses dérives".

Pour la LDH, il s'agit d'un nouveau cas "d'utilisation politicienne de la police", une "tradition française".

Il s'agit "de cibler ceux que l'on étiquette d'avance comme de futurs délinquants hypothétiques. Le soupçon préventif suffit à justifier le fichage", déplore l'organisation dans un communiqué.

Après les "dirigeables équipés de caméras surpuissantes pour filmer les banlieues, (la) prison préventive à vie après la fin de l'exécution d'une peine, (l')extension massive des fichiers d'empreintes génétiques", le fichage d'enfants de 13 ans est le dernier avatar du "plan Orwell" du gouvernement où "le contrôle social tient lieu de politique sociale", accuse la LDH.

Même constat pour le Syndicat de la magistrature.

"Comment ne pas rapprocher Edvige d'un contexte autoritaire plus global qui remet en cause l'indépendance des médias, comme celle de la justice et qui mène une lutte permanente contre les acteurs du mouvement social", s'interroge le syndicat.

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2 juillet 2008

Le malus annuel sur les voitures les plus polluantes se précise

PARIS (AFP) -mar 01 jui, 16h49
Les contours du malus annualisé pour les voitures les plus polluantes se précisent, suscitant les critiques d'une partie des milieux automobiles sur le retour déguisé d'une "vignette".

Un malus complémentaire annuel et limité dans son montant sera appliqué à partir du 1er janvier 2009 sur les véhicules neufs les plus polluants, ceux dont les émissions de CO2 sont supérieures à 250 grammes de CO2 par kilomètre, a annoncé mardi le ministère de l'Ecologie.

 

 

"On maintient le bonus-malus à l'acquisition et il y aura un petit malus annuel pour les voitures les plus polluantes" qui concernera un peu plus de 1% du parc automibile français, a indiqué Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie sur RTL.

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Conclusion : Pour une famille de 6 personnes achetez 6 Smarts plutôt qu'1 Peugeot 807.

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